Au-delà d’être un événement sportif, les JO sont aussi un affrontement pacifique entre états. Par exemple lors des JO de 1936, organisé par Hitler, ce dernier profite de cet événement afin de promouvoir le régime nazi et l’influence du parti. Il en va de même durant la reprise des JO après la 2nd guerre en 1948 avec le rejet de l’Allemagne comme participant, le refus du japon et la méfiance de l’URSS sur ces jeux. Orwell dira ainsi que « le sport c’est la guerre, les fusils en moins ».
Les JO se placent ainsi comme un écran géant pour montrer sa force aux autres états. Ainsi l’URSS marque les esprits avec sa première participation en 1952 où elle finira 2e . Cependant, 2 ans plus tard leur équipe de Water-polo sera au cœur des médias à cause de leur affrontement violent face à la Hongrie. Il en va de même pour les jeux de 1972 qui seront marqués pas la prise d’otages et l’assassinat de certains membres de la délégation olympique israélienne par des terroristes. Le boycott et la propagande est alors au cœur des jeux durant les années suivantes.
La guerre froide a eu, elle aussi, un rôle majeur dans ses compétitions où les États-Unis et l’URSS ne se privent pas de doper leurs sportifs. La guerre est alors amenée sur les pistes de course et sur les tatamis. Cela montre que le sport est une partie intégrante du soft power.
Cependant les JO restent un événement qui peut ressouder durant une courte période les nations du monde. Effectivement les 2 Corées ont défilé cote à cote durant les jeux de Pyongyang.
Ainsi, cette année encore les JO seront marqués par des rivalités mais n’oublions pas que « le sport peut unir les gens d’une manière unique, et a le pouvoir de faire changer le monde ».