Les Jeux Olympiques modernes n’étaient pas destinés à accueillir des femmes pourtant dès 1900, Pierre de Coubertin, malgré ses réticences a vu 22 femmes participer aux épreuves à Paris. Elles représentaient alors seulement 2% des athlètes présents. Au fur et à mesure que les jeux se tenaient la place des femmes a grandi progressivement.
Afin de répondre à cette évolution, le comité olympique décrète en 1991 que les sports souhaitant entrer dans la compétition doivent obligatoirement compter une section féminine. Dans l’objectif d’appuyer ces avancées, le comité a fait modifié la charte olympique en y inscrivant la promotion du sport féminin et la lutte contre toute forme de discrimination sportive selon les sexes des athlètes. Ces décisions ont porté leur fruit tardivement en faisant des jeux de 2012, les premiers jeux où chaque discipline dispose d’une catégorie féminine.
Ainsi, l’évolution de la présence des femmes aux jeux a plus largement évolué durant les 25 dernières années qu’entre 1900 et 1980. En 1964, seulement 13% de femmes, puis seulement 23% en 1984 pour enfin atteindre son apogée à l’édition de 2020 avec 48% de représentation.
L’inégalité tentant de résister sous toutes ses formes, l’affluence télévisuelle des épreuves féminines est toujours plus basse que chez les hommes ainsi, le comité olympique a décidé d’instaurer en 2020 des épreuves mixtes. Ainsi, cette session 2024 sera l’occasion de découvrir des épreuves où femmes et hommes concourent en équipe. C’est peut-être en cela que réside le principe même de l’égalité et la mixité dans le monde du sport.